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Lauriana écouta sérieusement, en silence. « Parfois, l’ouverture nonne nous rend plus sensibles, presque vulnérables, à des emprises que nous n’avions jamais perçues avant », expliqua-t-elle d’un accentuation rassurante. « Il est en capacité de s’agir d’empreintes émotionnelles rattachées à une mémoire passé, ou de peurs non résolues qui refont surface. » Anaïs, témoin de la scène, proposa de assembler un petit pli de protection. Elle alla grouper un bol ouvragé, y versa de l’eau de provenance, puis y déposa huit ou 9 gouttes d’huiles dominantes sacrées. Lauriana, de son côté, alluma une trognon blanche et plaça un échalas de sauge à proximité. « Ferme les yeux, martine, et concentre-toi sur ta respiration. » La voix de Lauriana, douce et posée, invitait à la sécurité. martine sentit l’air se occuper d’un parfum délicat alors que la sauge se consumait, nettoyant symboliquement toute envie mauvais. 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